Êëóáîâå Äèð.áã
powered by diri.bg
òúðñè â Êëóáîâå diri.bg Ðàçøèðåíî òúðñåíå

Âõîä
Èìå
Ïàðîëà

Êëóáîâå
Dir.bg
Âçàèìîïîìîù
Ãîðåùè òåìè
Êîìïþòðè è Èíòåðíåò
Êîíòàêòè
Êóëòóðà è èçêóñòâî
Ìíåíèÿ
Íàóêà
Ïîëèòèêà, Ñâÿò
Ñïîðò
Òåõíèêà
Ãðàäîâå
Ðåëèãèÿ è ìèñòèêà
Ôåí êëóáîâå
Õîáè, Ðàçâëå÷åíèÿ
Îáùåñòâà
ß, àðõèâèòå ñà æèâè
Êëóáîâå Äèðåíå Ðåãèñòðàöèÿ Êîé å òóê Âúïðîñè Ñïèñúê Êóïóâàì / Ïðîäàâàì 12:48 24.04.24 
Õóìàíèòàðíè íàóêè
   >> Åãèïòîëîãèÿ
Âñè÷êè òåìè Ñëåäâàùà òåìà *Êðàòúê ïðåãëåä

Òåìà rimlianiteíîâè  
Àâòîðparatrooper (Íåðåãèñòðèðàí)
Ïóáëèêóâàíî11.06.03 03:54



abe idioti zasto nikoi ne kazva ni6to za rimlianite v egipet.niama li pone edin naistina znae6t



Òåìà Re: rimlianiteíîâè [re: paratrooper]  
Àâòîð Umbriel. (shadowangel)
Ïóáëèêóâàíî15.06.03 21:22



Mozhe bi zashtoto myastoto na rimlyanite nikoga ne e bilo v Egipet.

"Nikoy ne mozhe da ti dade tova,koeto az moga da ti obeshtaya"


Òåìà Re: rimlianiteíîâè [re: paratrooper]  
Àâòîð lSTORlK (íåïîçíàò)
Ïóáëèêóâàíî16.06.03 11:12



I.

L'Afrique Septentr. après le partage du Monde Romain en Empire d'Orient et Empire d'Occident

A. Berbrugger


Il est impossible de s'occuper avec fruit de nos antiquités africaines, si l'on n'a pas une idée de l'organisation de ce pays sous la domination des Romains. Ce travail a pour but de resserrer dans un espace peu étendu les notions essentielles sur la matière, notions qu'il faudrait autrement rechercher dans des ouvrages souvent très-difficiles à acquérir, à cause de leur prix ou de leur rareté.

II embrasse les contrées appelées aujourd'hui Maroc, Algérie, Tunisie, Tripoli, états modernes dont voici les désignations antiques:

MAROC: MAURITANIE TINGITANE.

ALGERIE:


à l'ouest : MAURITANIE CESARIENNE.
au centre : MAURITANIE SITIFIENNE.
à l'Est : NUMIDIE.
TUNISIE:


au Nord: ZEUGITANE, OU PROCONSULAIRE
au Sud: BYZACENE.
TRIPOLI: TRIPOLITAINE.

Ces quatre états comprennent toute l'Afrique septentrionale, ou Berbérie. Ils sont si bien détachés du reste du continent africain, et par la mer et par les sables, que les géographes arabes, ont pu, avec raison, les appeler, dans leur ensemble, l'Ile de l'Occident.

C'est, en effet, un terrain nettement séparé du reste du monde, - géographiquement et politiquement, - quoique situé bien près du foyer des progrès sociaux. Aussi, a-t-il été toujours dans sa destinée d'être un champ de bataille où la civilisation étrangère et la barbarie indigène se sont heurtées plus d'une fois.

Rome était sortie à peu près victorieuse de cette lutte du bon génie des peuples contre le mauvais; nous entrons dans la lice à notre tour, mais avec la puissance que donnent aux peuples modernes les progrès immenses en tous genres réalisés par les derniers siècles.

Dans la voie où la France se trouve engagée, la connaissance de l'organisation romaine en Afrique septentrionale cesse d'être une curiosité archéologique à l'usage exclusif des savants: c'est un utile enseignement rétrospectif où le passé peut fournir des indications pratiques au présent.

En entreprenant d'exposer quelle fut ici l'administration civile et militaire des Romains, j'ai dû prendre pour base de ce travail la Notice des dignités de l'empire d'Occident, document officiel dont la rédaction paraît remonter vers l'an 430, c'est-à-dire à l'époque où l'invasion vandale allait arracher aux Romains leurs riches provinces de l'Afrique septentrionale.

Quelques développements supplémentaires suffiront pour rattacher ce règlement du 5° siècle aux temps qui l'ont précédé et à ceux qui l'ont suivi.

Avant d'entrer en matière, et pour éviter toute équivoque ou confusion, il importe de préciser le sens ou, pour mieux dire, les sens de ce mot Afrique qui reviendra si souvent sous la plume. Pour nous, il en a deux; il en avait trois pour les anciens.

Dans sa plus grande extension, ce mot s'appliquait au vaste continent que l'isthme de Suez sépare de l'Asie, avec cette singulière restriction, toutefois, que l'Egypte ne lui appartenait pas et se rattachait an continent voisin, du côté de l'Orient.

Dans un sens plus restreint, il se disait de l'ensemble des possessions romaines en Afrique.

Enfin, dans sa signification la plus étroite, on l'appliquait aux premières possessions romaines en Afrique, c'est-à-dire à la Proconsulaire et à la Numidie, qui correspondent, ainsi qu'on l'a vu déjà à la Tunisie septentrionale et à la partie orientale de notre province de l'Est.

Pour éviter tout malentendu géographique, j'emploierai constamment le mot Afrique seul pour désigner le continent; Afrique septentrionale, ou son équivalent Berbérie, pour indiquer la partie nord de ce continent; et, enfin, province d'Afrique, dans le troisième des cas exposés plus haut.

Sous la domination romaine, le gouvernement civil de l'Afrique septentrionale fut partagé en deux groupes distincts dont la ligne de démarcation était le fleuve Malva qui, plus tard, et jusque vers la fin de l'établissement turc, séparait, - sous le nom moderne de Moulouïa - le Maroc de l'Algérie.

A l'Ouest de celte rivière, s'étendait la Mauritanie Tingitane (Maroc), une des sept provinces du diocèse des Espagnes, lequel constituait une des trois grandes contrées placées sous les ordres du préfet du prétoire des Gaules.

A l'Est de la Malva, on trouvait, en marchant vers l'Orient, la Mauritanie Césarienne, la Mauritanie Sitifienne (Algérie occidentale et centrale); puis la province d'Afrique, renfermant la Numidie (Algérie orientale), la Proconsulaire, ou Zeugitane, avec la Byzacène (Tunisie); et, enfin, la Tripolitaine qui correspond à Tripoli de Berbérie. Ces six provinces formaient le diocèse d'Afrique, un des trois que le préfet du prétoire d'Italie était chargé d'administrer.

Ainsi, l'Afrique septentrionale, à l'époque romaine, formait deux gouvernements civils complètement séparés: celui de l'Ouest, qui ressortissait au prétoire des Gaules, et celui de l'Est, qui dépendait du prétoire d'Italie.

Mais lorsque, de conquête en conquête, Rome atteignit les bords de l'Atlantique, la mauvaise situation de sa métropole africaine dut alors se manifester dans toute son évidence. Au lieu de déplacer le siège de l'autorité centrale, - chose difficile, du reste,- on préféra rompre l'unité administrative de l'Afrique septentrionale et en faire deux gouvernements, dont l'un eut son chef le plus élevé à Rome et l'autre à Trêves, puis à Arles, sous Constantin-le-Grand.

Ce n'est pas dans notre siècle d'unité gouvernementale et de centralisation administrative qu'il est nécessaire d'insister sur les inconvénients d'une organisation pareille.

L'événement providentiel qui nous a amenés sur les mêmes rivages, nous y a placés dans une situation bien différente, car Alger, notre capitale africaine, est au centre du littoral de la Berbérie et sous le méridien même de Paris. La côte orientale de Tunis n'en est pas plus éloignée que la côte occidentale du Maroc; et, soit qu'il s'agisse de châtier les pirates du Rif ou de faire respecter l'indépendance de nos voisins de l'Est, le bras de la France n'a pas plan de chemin à faire à gauche qu'à droite pour atteindre le but qu'elle se propose.

Un de nos confrères, M. Ausone de Chancel, a exprimé cette pensée avec plus de bonheur et d'énergie qu'il n'est permis -à la prose de le faire, dans les vers que voici:

Les deux pieds sur Alger, la France peut demain
Sur Fez et sur Tunis abattre chaque main.
Cette séparation profonde, qui semble étrange au premier abord, avait pourtant sa raison d'être. C'était, d'un côté, la facilité des communications de la Tingitane avec l'Espagne, entre lesquelles il n'y avait qu'un détroit de quelques lieues: c'était aussi la situation excentrique de la métropole africaine, placée à 1200 kilomètres de sa province la plus occidentale. Cette dernière circonstance paraît avoir exercé une influence trop sensible sur les progrès et la consolidation de la domination romaine pour qu'il ne soit pas nécessaire de s'y arrêter quelques instants.

Les Romains sont arrivés dans ce pays par l'Est, à la suite des guerres puniques. Un siècle et demi avant la naissance de J.-C., la victoire les met en possession des états de Carthage; et, pendant plus de cent ans, ils se contentèrent de ce territoire qui répond à celui de la Tunisie. La métropole punique pouvait alors leur convenir, car elle était à peu près au centre du littoral où ils venaient de s'établir, elle ne s'écartait que très-peu du méridien de Rome. On pouvait, d'ailleurs, y arriver en suivant les côtes (sauf un détroit de 150 kilomètres seulement qui sépare la Sicile; de l'Afrique), avantage précieux dans l'état d'enfance où était; alors la navigation.

Après ces généralités, abordons les détails.

L'administration civile de l'Afrique septentrionale était partagée entre le préfet du prétoire d'Italie, le préfet du prétoire des Gaules, le comte des largesses sacrées et le comte des choses privées.

Le préfet du prétoire des Gaules avait dans ses attributions la Tingitane, une des provinces du diocèse des Espagnes, et il y était: représenté par un président (proeses).

Le préfet du prétoire d'Italie était représenté ici:

1° Par le proconsul d'Afrique qui administrait, par deux légats, la Zeugitane ou Proconsulaire (Tunisie septentrionale);

2° Par le vicaire d'Afrique qui administrait, par deux consulaires, la Byzacène (Tunisie méridionale), la Numidie (Algérie orientale); et par trois présidents, la Tripolitaine (Tripoli), la Mauritanie Sitifienne (Algérie centrale) et la Mauritanie Césarienne (Algérie occidentale). Cette dernière fonction se cumulait avec celle de duc des limites, à l'époque où la Notice a été rédigée.

Par une contradiction qui, pourtant, s'explique assez bien, si l'on se reporte à l'état du pays lors de la rédaction de la Notice, l'Afrique septentrionale, dont deux préfets du prétoire se partageaient le gouvernement civil, était placée, au point de vue militaire, sous l'autorité unique du maître de l'infanterie (magister peditum), sorte de ministre de la guerre dont la position hiérarchique était égale à celle des deux préfets dont il s'agit.

Résumons cet ensemble pour le pouvoir mieux apprécier.

Immédiatement au-dessous de l'Empereur, quatre hauts fonctionnaires, qualifiés d'illustres, représentaient, dans la hiérarchie administrative des Romains, ce que nous appelons aujourd'hui des ministres.

Ainsi, les préfets des prétoires d'Italie et des Gaules composaient, par rapport à l'Afrique septentrionale, le ministère de l'intérieur;

Le maître de l'infanterie (magister peditum) en était le ministre de la guerre;

Le comte des largesses sacrées, celui des finances;

Le comte des choses privées, celui des domaines, département. qui, d'après la manière de procéder des Romains en pays conquis, devait avoir une importance beaucoup plus grande que chez nous, et de nos jours.

Le comte des largesses sacrées, d'un rang égal aux préfets du prétoire, avec lesquels, il partage le titre d'illustre, avait aussi ses. délégués en Afrique, c'étaient:

Le comte des titres des largesses en Afrique,

Le rational des sommes d'Afrique,

Le rational des sommes de Numidie,

Le procurateur du gynécée de Carthage,

Le procurateur de toutes les teintureries d'Afrique,

Le procurateur de la teinturerie de Djerba en Tripolitaine.

Le comte des choses privées, autre illustre, avait également ses employés, c'étaient:

Le comte du domaine de Gildon, propriétés confisquées sur ce prince indigène, quand il s'était révolté contre Rome,

Le rational des choses privées, en Afrique,

Le rational des choses privées de la maison impériale en Afrique,

Le procurateur des choses privées en Mauritanie.

Dans la section XXXV de la Notice, à l'énumération des provinces qui dépendent du préfet du prétoire d'Italie, on trouve ce paragraphe:

Provinces d'Afrique, sept:

Byzacène,
Numidie,
Mauritanie Sitifienne,
Mauritanie Césarienne,
Tripoli,
Préfet de l'approvisionnement d'Afrique,
Préfet des fonds patrimoniaux.

Le titre de cet article et le chiffre des provinces qui s'y trouve indiqué ne permettent pas de supposer que le mot provinces doive être pris ici dans le sens où nous disons département de la guerre, de la marine, etc. S'agit-il, en effet, de territoires civils placés sous l'administration spéciale et exclusive des deux fonctionnaires qui semblent les personnifier? C'est une question que je n'entreprendrai pas de trancher pour le moment.

Quant à l'administration militaire du pays, on a vu qu'elle était concentrée tout entière dans les mains du maître de l'infanterie (magister peditum), fonctionnaire qualifié d'illustre comme les deux préfets du prétoire.

Il résidait à Rome et était représenté ici par deux comtes et deux ducs, les comtes d'Afrique et de Tingitane, les ducs de Mauritanie Césarienne et de Tripolitaine.

Le comte d'Afrique avait sous ses ordres, outre les corps mobiles, seize préposés des limites qui commandaient aux troupes placées en permanence sur les frontières.

Le duc de la Tingitane avait sous lui un préfet de cavalerie et cinq tribuns de cohortes, plus, des troupes mobiles.

Le comte de la Mauritanie Césarienne avait huit préposés des limites. Il était aussi proeses et pour cette partie de ses fonctions devait dépendre du vicaire d'Afrique.

Celui de la Tripolitaine avait douze préposés et deux camps, où étaient, sans doute, les forces destinées à tenir la campagne au besoin.

La Notice énumère les forces militaires des Romains en Afrique. Elles se divisent, comme on peut s'y attendre, en deux classes distinctes: les troupes mobiles et celles qui doivent rester en garnison permanente sur les frontières.

Dans la province d'Afrique, il y avait, sous les ordres du comte, douze corps d'infanterie et dix-huit de cavalerie, en outre des seize garnisons limitanéennes.

Dans la Tingitane, on trouve, à la disposition du comte, quatre corps d'infanterie, trois de cavalerie, plus, une aile et cinq cohortes pour la garde des frontières.

Dans la Tripolitaine, la Notice ne cite aucun corps mobile; mais dans l'énumération des garnisons limitanéennes, elle nomme deux camps qui devaient renfermer des troupes de la première espèce.

En Mauritanie Césarienne, la Notice ne parle que de garnisons limitanéennes commandées par un duc qui était aussi président; c'est-à-dire qui cumulait !es fonctions civiles et militaires; circonstance qui indique peu de sécurité dans cette province à l'époque où le document impérial fut rédigé (vers 430).

II n'entrait pas dans le plan des auteurs de la Notice de nommer toutes les troupes dont les Romains disposaient en Afrique; elle se contente d'indiquer les milices régulières. Mais l'épigraphie locale et l'analogie conduisent à penser qu'ici, comme dans les autres provinces, ils ont eu des corps indigènes à qui la garde des frontières et des avant-postes qui les éclairaient a dû être confiée.

Une inscription d'Aumale parle d'un préfet des cavaliers maures campés sur le territoire d'Auzia, chef-lieu de la portion de frontière qui portait son nom (limes Auziensis). Et ces tours, (Burgi) échelonnées sur les lignes d'avant-postes, entre les camps et les villes de guerre, étaient probablement gardées par des Barbares ou des indigènes, comme cela se pratiquait partout ailleurs. Sans sortir de notre province, je puis citer la tour des Houara, entre Médéa et Amoura, celle des Oulad Meriem, entre Sour Djouab et Aumale, celle des Oulad Selama qui est à 11 kilomètres au sud-est de cette dernière ville.

L'analogie porte à chercher ici les mêmes traces d'organisation militaires que dans les autres provinces romaines, et l'observation les y fait très-aisément découvrir. Quant au personnel; nous retrouvons ici la légion avec ses auxiliaires, comme élément principal des corps mobiles; à côté d'eux, les Indigènes, organisés en une sorte de milice locale et préposés en permanence à la garde des avant-postes. Nous retrouvons les camps, les châteaux, les tours et jusque aux simples vigies où ces forces stationnaient pour veiller à la sûreté da pays

Une inscription de Khemissa, recueillie par M. l'abbé Godard, cite un préfet des Musulames, tribu berbère qui a joué un rôle dans la révolte de Tacfarinas, et dont le nom, plus ou moins estropié, apparaît dans les écrits de divers auteurs anciens.

Nous avons au Musée d'Alger les épitaphes de deux chefs (principes) du Castellum Tulei (Diar-Mami, près de l'Azib ben Zamoum, chez les Flissa).

Ces faits, choisis parmi beaucoup d'autres du même genre, prouvent surabondamment ce qui a été avancé. J'y reviendrai, du reste, dans la dernière partie de ce travail.
A.. Berbrugger.

II.
Les territoires du nord-ouest composent la Tripolitaine où vivent 70% de la population libyenne. C’est une des seules régions cultivables du pays.
On y trouve la capitale du pays, Tripoli, fondée par les phéniciens au 1° siècle avant J.C. avant d’être conquise par les romains. C’est pourquoi cette cité possède beaucoup de vestiges gréco-romains comme le théâtre. Mais Tripoli est également marquée par l’architecture coloniale italienne et arabe, qui ont laissé de très beaux bâtiments et de s jardins.
A ne pas manquer : le Château Rouge, Assai al-Hamra, situé sur la colline du cette imposante forteresse témoigne des différentes influences de la ville et renferme de nombreux vestiges offrant un vaste panorama de l’histoire du pays.
La Médina, encore très authentique, avec ses souks pittoresques, ses hammams et ses habitations typiques est aussi un endroit à découvrir.
La Tripolitaine possède aussi deux importants sites archéologiques: Sabratah, à l’ouest de la capitale, et Leptis Magna, à l’est, ce dernier étant considéré comme l’un des plus beau de la Méditerranée.

III.
Les débuts de la colonisation.

Avec la fin de Carthage commence réellement, en 148 avant J-c., l'occupation romaine des territoires berbères. Le Sénat transforme les possessions puniques en provinces romaines.
Au départ, les Romains se lancent timidement dans cette conquête. S'ils sont une très grande force militaire sur la terre, puisque à cette époque, leur armée est la meilleure du monde occidental, il leur semble difficile de s'établir par une conquête maritime, même s'il disposent d'une excellente marine de guerre. Comme toujours, ils commencent par utiliser d'autre moyens, à savoir la corruption et les manœuvres politiques. La politique étrangère de l'Empire Romain, qui est loin d'être le civilisateur que décrivent certains de nos manuels d'histoire, repose sur deux piliers : l'argent et l'armée. Lorsque les manœuvres politiques et la corruption ne suffisent plus, ils font la guerre. L'histoire de l'Afrique Romaine le montre d'une manière criante.
La Terra Afriqua, première colonie romaine à l'est du Maghreb est avant tout une colonie d'exploitation agricole. Le gouvernement chargé de l'administrer réside à Utique. Des soldats et des paysans italiens s'y installent, afin de cultiver le blé. L'empire les aide en leur proposant des conditions financières exceptionnelles.
A la mort de Massinissa, en 148 avant J-c les romains cherchent à briser l'unité du royaume berbère, afin d'étendre leurs territoires. Ils suscitent l'évènement d'un Roi vassal, Micipsa. Tout au long de son règne, qui dure trente ans, ils n'ont pas à s'inquiéter des Numides. Micipsa leur est en effet favorable et soumis.

Jugurtha

Sous Micipsa, un de ses neveux, Jugurtha est associé au pouvoir. Il commence par combattre au côté des Romains, ou il montre des capacités militaires tel que les Romains l'admirent. Revenu au pays, Jugurtha se montre d'une telle intelligence politique que Micipsa décide de faire de lui son fils adoptif un des héritiers légitimes du trône de Numidie.
A la mort de Micipsa, en 118 avant J-c, et selon les volonté du souverain, le pouvoir est partagé entre Hiempsal, Asrtrubal et Jugurtha. Hiempsal est assassiné. Ce meurtre, dont on ne retrouve pas les auteurs, provoque des troubles populaires.
Astrubal est favorable à la tutelle romaine, Jugurtha y est au contraire opposé : son expérience lui a montré combien les Romains sont corrompus. Un conflit éclate inévitablement entre les deux hommes, qui engendre à la fois une scission politique mais aussi une division populaire. Astrubal tente de faire assassiner Jugurtha, sans succès. Le résultat est une guerre, à laquelle se mêlent les Romains qui soutiennent Astrubal.
Jugurtha use de la même stratégie que Rome : par la corruption, il obtient le retrait des romains et parvient à vaincre son rival, en 116 avant J-c.
S'inspirant de son grand-Père Massinissa, il entreprend d'unifier les berbères contre Rome. Administrateur avisé, il fait de son peuple une grande puissance, en développant le notamment le commerce. Il organise également une armée redoutable. Afin de le déstabiliser, les Romains tentent d'abord de s'attirer les faveurs de certains chefs numides par la corruption, mais ils n'y parviennent pas, tant la renommé du Roi est grande. La guerre devient alors inévitable entre Berbères et Romains. Jugurtha livre une résistance acharnée, infligeant à ces derniers de lourdes pertes.
Jugurtha n'est pas vaincu militairement, même si les Romains ont péniblement conquis une partie du pays après trois ans d'une guerre particulièrement dure. Surpris de cette résistance, les Romains sont contraint de concéder plusieurs fois une trêve.
Finalement, Jugurtha est victime du trahison, conçu par son Beau Père Bocchus, Roi de Maurétanie à la solde des romains. Celui-ci propose une négociation, à laquelle il se rend, comme le veut la coutume, sans arme. Celle-ci est un piège : il est capturé et amené à Rome comme prisonnier en 104 avant J-c.
Les romains lui infligent une fin particulièrement humiliante, puisqu'il est condamné au supplice de la faim.
Pour les Berbères, Jugurtha est un grand nom. Il fait partie de ceux qui revendiquèrent l'indépendance des Berbères. Le détail de son histoire figure dans la page ci dessous.

Les Rois Vassaux et la Résistance Berbère.

Après Jugurtha, le traître Bocchus règne sur la partie occidentale de la Numidie. La partie orientale est donnée à Gauda, un frère des Jugurtha. Ces deux rois sont soumis aux Romains. Cette domination dure pendant deux siècles. Elle est ponctuée de révoltes, comme celle des l'Agellid Hiarbas (en 82 avant J-c) et celle de Juba Premier (en 46 avant J-c). Mais les romains arrivent toujours, par la discorde, la corruption, quand ce n'est par la force, à mettre fin à ces rébellions. Ils profitent d'ailleurs de la défaite de Juba Premier pour créer une nouvelle province, l'Africa Nova et finissent par annexer toute l'Afrique du Nord. Il y resterons pendant quatre siècles.
Ils y voient un important grenier à blé, et y encourage sa culture dans de vastes exploitations. Ils mettent en place également d'importantes plantations d'oliviers. Pour les paysans, la vie est très dure. Les maîtres romains les traitent comme des esclaves. De 17 à 24, une révolte populaire est menée par Tac farinas. Elle est écrasée dans le sang.
Par calcul politique, Rome, après le règne de Caligula, suppriment le royaume berbère, dont l'autonomie était d'ailleurs très relative, en le remplaçant par la Maurétanie Tingitiane et la Maurétanie Césarienne, en 42. Ils promeuvent des Agellid, des Roi comme dans l'ancienne coutume berbère, dans l'espoir de calmer le peuple. Ceux ci n'ont en fait aucun pouvoir, puisque totalement sous la tutelle de l'Empire. Le peuple ne s'y trompe pas, les traitants avec mépris. Ils n'auront de fait strictement aucune autorité. En 45, une insurrection éclate chez les Maures et les Numides, et vers 85, une soulèvement populaire touche cette fois la Maurétanie et la Grande Syrte.
Les romains essaient également de progresser vers le sud. Là il se heurtent à une résistance toute autre. Les tribus berbères du sud sont constituées de rudes combattants, surtout dans les montagnes et le désert. Même si les romains parviennent à construire des voies romaines vers le sud, ils se heurtent à une résistance acharnée. Les régions intérieures et les Aurès ne tomberont jamais en leur mains. Les montagnes kabyles, donc la Djudjura et les Aurès seront dénommés par les Romains, "Ferratus Mons", les montagnes de fer. Ce terme signifie qu'elles sont infranchissables.
Régulièrement, les troupes romaines subissent des attaques surprises, et il leur est impossible d'investir les montagnes. Elles élaborent alors des Limes, fortifications frontalières qui servent également à l'irrigation, puisque le pays est aride. Ces limes s'étendent tout le long du sud des possessions romaines. Si les légions descendent jusqu'au Chot Odna, elles n'iront pas plus loin. Elles sont arrêtées au lieu dit "les portes de fers", une vallée étroite que les Berbères ne permettront jamais aux Romains de franchir. Au sud, ceux-ci restent les maîtres d'immenses territoires.
La pénétration des Romains vers le Sahara se fera plus à l'Est, par des expéditions menées à partir de l'actuelle Libye (Cornelius Balbus, en 19 avant J-c, puis Suetonius Paulinus, en 40 après J-c). Là, ils construiront des voies romaines, mais leur implantation ne sera pas permanente. Les Oasis sahariens ne seront jamais colonisés. Les Romains n'atteindront jamais l'Afrique Noire, comme certains l'ont prétendues.


Timgad, en Algérie. Cette ruine de la cité construite sous l'empereur Trajan est
l'une des plus impressionnantes laissées par les Romains.
Elle comporte un Arc de Triomphe et un Théâtre.

Bilan de la Romanisation.

Si on considère le résultat de la romanisation, deux faits sont marquants :
D'une part, et malgré quatre siècles de présence, les romains ne laissent pas une grande influence. A l'intérieur de leur colonie, leur présence n'a donné lieu qu'à des révoltes. Leur apport culturel est pratiquement nul. Il en est d'ailleurs de même de toute l'Afrique romaine : la Libye et surtout l'Égypte, grenier à blé de Rome, malgré la poigne de fer qui exerce l'Empire, sont sans cesse en rébellion.
D'autre part, la grande majorité de la population berbère s'est retirée vers le sud dans les montagnes et le désert, dans des lieux inexpugnables. Elle y a préservé ses traditions et sa culture ancestrale.

Mais continuons notre histoire des Berbères. Alors que l'Empire romain est déjà sur le déclin, un événement important arrive : la Christianisation.

IV.
La troisième guerre punique

Au IIe siècle av. J.-C., Carthage continua toutefois de briller par son commerce et, bien que devenue une puissance de second ordre, suscitait l'irritation de Rome. Les Romains furent dressés contre Carthage par les discours du censeur Caton l'Ancien, qui répétait avec insistance Delenda est Carthago («!Il faut détruire Carthage!»). Une entorse mineure des Carthaginois à un traité antérieur fournit aux Romains le prétexte pour faire éclater la troisième guerre punique (149 av. J.-C.-146 av. J.-C.). Commandés par Scipion Émilien, les Romains s'emparèrent de la cité de Carthage, la rasèrent jusqu'au sol et emmenèrent les survivants en esclavage.

V.

Graecia capta:
la République triomphante.
Première guerre punique.

On appelle guerres puniques les trois guerres qui ont opposé les Romains à Carthage (Punicus : "carthaginois").
Carthage a été fondée par Tyr en 814 av. J.-C. pour servir d’escale aux navires phéniciens qui se rendaient en Espagne. Devenue indépendante, Carthage a prospéré au point de dominer la Méditerranée occidentale. La cité tirait sa richesse du commerce maritime : ses navires allaient chercher le cuivre, le plomb et l’argent d’Espagne, l’étain d’Angleterre, l’or, l’ivoire et les esclaves d’Afrique.
Carthage était dirigée par une aristocratie de marchands qui devaient leur fortune à la vente de ces produits dans toute la Méditerranée. Une excellente flotte de guerre protégeait les nombreuses villes de leur empire maritime ; elles étaient établies sur les côtes d’Espagne et d’Afrique du Nord, en Corse, en Sardaigne et dans l’ouest de la Sicile. En dépit des rapports commerciaux très fructueux qu’ils entretenaient avec les Grecs de Sicile, les Carthaginois leur avaient livré des guerres sanglantes pendant le Ve et le IVe siècle. Au IIIe siècle, les cités grecques étaient si affaiblies que la victoire de Carthage parut possible ; mais Rome ne pouvait admettre que toute la Sicile appartînt à un Etat si puissant, dont les navires et les armées de mercenaires pouvaient un jour attaquer l’Italie.

264-256. Guerre en Sicile.

264 Les Mamertins de Messine, attaqués par Hiéron, roi de Syracuse, et devant subir une garnison carthaginoise chez eux font appel aux Romains. Ceux-ci s'emparent de Messine. Hiéron vaincu, s'allie aux Romains contre les Carthaginois.

262 Prise d'Agrigente (colonie carthaginoise) par les Romains.

260 Victoire navale remportée par les Romains, sous le commandement de Duillius, au nord de la Sicile, à Myles.

256 Bataille navale au sud de la Sicile, à Ecnome ; de très importants effectifs sont engagés des deux côtés ; victoire romaine.

256-254 Guerre en Afrique.

256 Grâce à la victoire d'Ecnome, le consul M. Attilius Regulus, Regulus, peut débarquer au cap Bon, en Afrique. Après de rapides succès sur terre, il passe l'hiver à Tunis.

255 Regulus vaincu à Tunis et fait prisonnier. Une importante flotte romaine rapatriant les survivants est presque entièrement détruite par la tempête.

Les Carthaginois forcent Regulus à accompagner une ambassade à Rome pour négocier un échange de prisonniers. Regulus leur donne sa parole de revenir si la négociation échoue. A Rome, il conseille de ne pas accepter l'échange.
Regulus

254 -241 Guerre en Sicile.

251 Victoire de Caecilius Metellus à Panorme (Palerme).

249 Victoire navale à Dépanum des Carthaginois commandés par Adherbal sur la flotte de P. Claudius Pulcher.

Claudius Pulcher cos. contra auspicia profectus - iussit mergi pullos, qui cibari nolebant - infeliciter aduersus Carthaginienses classe pugnauit, et revocatus a senatu iussusque dictatorem dicere Claudium Gliciam dixit, sortis ultimae hominem, qui coactus abdicare se magistratu postea ludos praetextatus spectauit. (Tite-Live, Periochae, 19)
Le consul Claudius Pulcher, parti malgré les auspices - il avait ordonné de jeter à la mer les poulets sacrés qui refusaient de manger - livra un combat naval malheureux contre les Carthaginois. Rappelé par le sénat, il reçut l'ordre de nommer un dictateur pour le remplacer et désigna Claudius Glicia, individu de la pire espèce, qui fut forcé de démissionner de sa magistrature et assista par la suite à des jeux en toge prétexte.

248-242 Guerre d'usure autour de Palerme, Eryx et Lilybée entre Romains et Carthaginois, commandés par Hamilcar Barca ("l'Éclair").

241 Victoire, aux îles Ægates, du consul C. Lutatius sur Hannon: Hamilcar Barca se trouve enfermé dans "l'île aux trois pointes", lorsque les Romains détruisent la flotte qui venait le ravitailler et le secourir.

Traité de paix ; la Sicile devient la première province romaine.

Entre deux guerres.

241-238 Carthage soutient, contre ses propres mercenaires, la guerre inexpiable.

241-239 Rome en profite pour s'emparer de la Corse et de Sardaigne, qui deviennent la deuxième province romaine.

237-219 Sous le commandement d'Hamilcar Barca, puis de son gendre Hasdrubal, enfin de son fils Hannibal, les Carthaginois conquièrent l'Espagne jusqu'à l'Ebre.

235 Le temple de Janus est fermé pour la première fois.

229-219 Rome conquiert l'Illyrie.

Organisation des provinces.

Les territoires conquis par les Romains hors de l'Italie furent organisés en provinces. Les habitants étaient tenus au service militaire et à de lourds impôts, en argent et en nature. Comme en Italie. droits et charges variaient considérablement d'une région à l'autre. A la tête de la province se trouvait le gouverneur ; c'était soit un proconsul, soit un propréteur, choisi par le Sénat parmi les anciens magistrats, consuls ou préteurs.

225-222 Invasion massive de Gaulois qui atteignent Clusium mais ils sont vaincus au cap Télamon. Rome entreprend la conquête de la Gaule cisalpine ; victoires de Flaminius sur le Claesis, de Marcellus à Clastidium (il y tue de sa main le chef gaulois Viridomar et mérite ainsi l'honneur suprême des dépouilles opimes).

222 Les Romains prennent Milan.

Deuxième guerre punique.

240-218 Expansion carthaginoise en Espagne.

Hamilcar Barca prépare la revanche de Carthage : il fait de l'Espagne sa position de départ. Son fils Hannibal (né en 247, mort en 183) avait prêté serment dans son enfance de haïr toujours les Romains. En 219 Hannibal s'empare de Sagonte qui s'était mise sous la protection des Romains: c'est le prétexte de la guerre.

218 Hannibal franchit les Alpes.

Hannibal gagne l'Italie avec ses éléphants de guerre, en traversant les Pyrénées, le sud de la Gaule, les Alpes, dont le franchissement lui coûte de grosses pertes. Parvenu dans la plaine du Pô, il remporte de grandes victoires : le Tessin, la Trébie, Trasimène. Après Trasimène, le dictateur Q. Fabius Maximus refuse systématiquement le combat, d'où son surnom de Cunctator "le Temporisateur". Mais l'opinion publique romaine désire un choc décisif.

216 Défaite de Cannes. Le choc a lieu en Apulie, à Cannes, dans l'été de 216 av. J.-C. C'est un désastre pour Rome. Cannes coûte la vie à 70 000 Romains. L'Italie du Sud, soumise depuis un demi-siècle à peine, se rallie aux Carthaginois. Capoue, alliée de Rome depuis cent cinquante ans déjà, trahit la première.

216-212 " Les délices de Capoue ".

Hannibal, basé à Capoue, guerroie en Italie du Sud. Mais les " délices de Capoue " seront fatales à son armée. Et Rome sait faire de son côté un prodigieux effort pour redresser la situation. Lorsque les Romains, victorieux en Sicile, s'attaquent à Capoue, Hannibal tente une diversion contre Rome. Il arrive à moins de dix kilomètres de la ville, mais, faute de machines, renonce à en faire le siège.

218-206 Les Romains portent la guerre en Espagne.

212 Prise de Syracuse par Metellus mort d'Archimède.

Archimède
Savant grec de Syracuse, Archimède a su utiliser ses connaissances scientifiques au profit de la technique. Il perfectionne le levier, invente la vis sans fin, et découvre le principe qui porte son nom et grâce auquel il peut établir la qualité de l'alliage d'une couronne d'or. Pendant que Marcellus assiège Syracuse, il sait, paraît-il, soulever pour les fracasser les navires romains qui approchent trop près des remparts et en incendier les voiles avec des miroirs paraboliques.

C’est du moins ce que disent certaines traditions qui ont la vie dure (et je contribue à les diffuser !!!)

Un « prof de maths » me rappelle qu' « il est difficile de fabriquer un miroir parabolique correct et qu'il est impossible d'incendier un objet mobile (navire) avec un miroir parabolique ; par contre, Archimède a bien pu aider les soldats de Syracuse à améliorer les machines qui pouvaient lancer des torches de résine enflammées ; ça me parait un moyen beaucoup plus efficace ».

210 Scipion reprend l'Espagne.

P. Cornelius Scipio devient consul pour l'année 205, ce qui est anormal puisqu'il n'a que vingt ans. Il emploie son année de consulat à organiser, plus soigneusement que Regulus, une expédition en Afrique.

207 Victoire du Métaure sur le frère d'Hannibal, Hasdrubal.

204 Scipion débarque en Afrique.

Il débarque, au printemps de 204, dans le Nord de la Tunisie actuelle, avec 30 000 hommes. Hannibal se trouve enfermé dans l'Italie qu'il avait été sur le point de conquérir.

P Cornelius Scipio

202 Zama. Carthage rappelle Hannibal. Victoire de Scipion sur Hannibal à Zama ; Zama efface Cannes. La paix est signée année suivante.

201 Paix : Carthage vassale de Rome.

Carthage renonce à l'Espagne, abandonne tous droits sur la Corse et la Sardaigne, confirme sa renonciation à la Sicile, déjà souscrite en 241. En outre elle livre tous ses bateaux de guerre, sauf dix, et s'engage à ne jamais faire la guerre sans l'autorisation de Rome.

M Porcius Cato : Caton l'Ancien

Troisième guerre punique.

Cette troisième guerre punique fut brève et implacable. L. Cornelius Scipio Æmilianus (Scipion Émilien) investit et, au bout de deux ans, prend Carthage qui est rasée jusqu'au sol (146). Ainsi Rome efface les traces mêmes de l'existence de sa rivale : l'avis de Caton avait prévalu. Immédiatement l'état carthaginois est transformé en Province d'Afrique.

Conquête de la Grèce.

200-197 Guerre contre Philippe V de Macédoine sous prétexte d'apporter la liberté aux Grecs.

Philippe V, roi de Macédoine, avait quelque peu aidé Hannibal. Aussi les Romains prennent-ils parti contre lui, lorsqu'il entre en Grèce, pays vassal de la Macédoine depuis l'époque d'Alexandre le Grand, pour y punir des villes infidèles. Ils le taxent de barbarie et lui déclarent la guerre.

197 Victoire décisive à Cynocéphales (Thessalie) du consul T. Quinctius Flamininus, appuyé par la Ligue achéenne.


196 Flamininus proclame la "liberté" des Grecs : rendre aux Grecs leur liberté était un acte diplomatique très habile et qui préparait l'avenir. Rome pouvait sembler alors aux Grecs entièrement désintéressée, uniquement respectueuse des grands souvenirs helléniques.

T Quinctius Flamininus

192-188 Guerre contre Antiochus le Grand, roi de Syrie, d'abord en Grèce puis en Asie Mineure.

189 Antiochus vaincu à Magnésie.

171-168 Guerre de Macédoine contre Persée, fils de Philippe V.

168 L. Æmilius Paulus " Paul-Emile " vainqueur à Pydna (Macédoine).

149 Soulèvement de l'Espagne. La guerre se prolonge jusqu'à la prise de Numance par Scipion Émilien au bout de dix années de siège en 133. Après quatre-vingts ans de résistance, l'Espagne devient définitivement romaine.

148-146 Soulèvement de la Grèce et de la Macédoine.

Les Grecs comprennent rapidement que Rome ne les a délivrés de la Macédoine que pour mieux les dominer. Quand les Macédoniens se révoltent (148), les Grecs de la Ligue achéenne se révoltent aussi.

148 La Macédoine, conquise par Caecilius Metellus, devient province romaine.

146 Destruction de Corinthe par Mummius.

Le principal épisode de la révolte grecque est la destruction de Corinthe, ville de commerce, de plaisir et d'art, par L. Mummius qui gagnera à cette médiocre besogne le surnom d'Achaïcus ("Achaïe" étant un autre nom de la Grèce).

L Mummius Achaicius

La révolte matée, Macédoine et Grèce sont réduites en une province unique. C'est le premier gain territorial de Rome en Orient.

VI.


-3,5 milliards d'années : Apparition de la vie sous forme embryonnaire.
-14 millions d'années : Population de singes.
-5,5 millions d'années : Début de l'humanité. Diverses variétés d'australopithèques.
-150.000 à -130.000 : Premiers Homo sapiens sapiens négroïdes en Afrique.
-40.000 : Arrivée du négroïde grimaldien en Europe.
-35.000 à -32.000 :Culture grimaldienne, aurignacienne. L'humanité n'est représentée que par un Homo sapiens négroïde.
-20.000 :Apparition du Cro-Magnon (France méridionale) prototype des races leucodremes, blanches.
-15.000 : Apparition de l'Homme de Chancelade (France méridionale) prototype du Jaune.
-10.000 : Apparition de la mésocéphalie et de la brachicéphalie.
-5000 : Les Sémites n'existent pas encore.
-4236 : Le calendrier astronomiqu éyptien, de période 1460 ans, était déjà en usage.
-2400 : Apparition des premiers Sémites.
-1400 : Attestation du hittite : langue indo-européenne la plus ancienne.
-1300 : Invasion des peuples de la Mer, arrivée des Libyens blancs.
-663 : Le sac de thèbes en Égypte par les Assyriens. Début du déclin du monde noir.
-525 : Conquête de l'Égypte par Cambyse II.
-332 : Conquête de l'Égypte par Alexandre le Grand.
-31 : Conquête de l'Égypte par les Romains.
+639 : Arrivée des Arabes en Égypte.

VII.

Égypte ptolémaïque (330-30)

L'Égypte est gouvernée par des pharaons qui parlent grec, les Ptolémées (de I à XIII), et par leurs femmes Cléopâtre et Arsinoé. - Construction ou reconstruction de nombreux temples à Denderah, Edfou, Kom-Ombo et Philae.

Égypte romaine et byzantine (30 av. J.C.-639 apr. J.C.)

Conquête de l'Égypte par Octave en 30 av. J.C., mais l'Égypte est en fait un protectoratromain depuis 59 av. J.C. En 639, les Arabes prennent l'Égypte.
Juqu'en 395 de notre ère, poursuite de l'entretien et de la construction de temples dans le style égyptien par les empereurs romains. Fermeture du temple d'Isis à Philae en 550.



Òåìà Re: rimlianiteíîâè [re: lSTORlK]  
Àâòîð lSTORlK (íåïîçíàò)
Ïóáëèêóâàíî16.06.03 11:14



Poneje e na frenski, nyakoi neshta kato udareniyata im ^ne sa se za^pisali kakto tryabva. Sori za koeto.
Priyatno 4etene.

Ako ne uspeesh da raz4etesh/razberesh napisanoto, zna4i "idiotite", kakto ni nari4ash, sa se uveli4ili s oshte edin!



Òåìà Re: rimlianiteíîâè [re: lSTORlK]  
Àâòîð lSTORlK (íåïîçíàò)
Ïóáëèêóâàíî18.06.03 10:54



Mdaaa...

Vijdam, 4e avtora na zapitvaneto, may, nishti4ko ne e pro4el...

Yavno vaprosa ne go vulnuva seriozno.

A dokolko na yug sa stignali rimlyanite, ima tam edin val v pustinyata, ako ne znaesh...

Vallum se pishe na latinski.

Imperare sibi maximum imperium est.


Òåìà Re: rimlianite [re: paratrooper]  
Àâòîð lSTORlK (íåïîçíàò)
Ïóáëèêóâàíî20.06.03 12:26



paratrooper (Íåðåãèñòðèðàí)...

Ìúë÷èø, à?!

Ìúë÷èø... çàùî ëè?

_______________________________
Imperare sibi maximum imperium est.


Òåìà Re: rimlianiteíîâè [re: lSTORlK]  
Àâòîðparatrooper (Íåðåãèñòðèðàí)
Ïóáëèêóâàíî26.06.03 00:43



hi!istorik ne o4akvah niakoi da mi otgovori:)niamam pretencii da razbiram i tozi klub ne mi e nai lubimia.ne razbrah nisto ot tova koeto si napisal zastoto govoria angliiski.ako e vazmojno da vidia text-a na angliiski ili ruski?ako ne interesuva me kade e tozi val-ako e vazmojno sas savremenni geografski koordinati?




Âñè÷êè òåìèÑëåäâàùà òåìà*Êðàòúê ïðåãëåä
Êëóá :  


Clubs.dir.bg å ôîðóì çà äèñêóñèè. Dir.bg íå íîñè îòãîâîðíîñò çà ñúäúðæàíèåòî è äîñòîâåðíîñòòà íà ïóáëèêóâàíèòå â äèñêóñèèòå ìàòåðèàëè.

Íèêàêâà ÷àñò îò ñúäúðæàíèåòî íà òàçè ñòðàíèöà íå ìîæå äà áúäå ðåïðîäóöèðàíà, çàïèñâàíà èëè ïðåäàâàíà ïîä êàêâàòî è äà å ôîðìà èëè ïî êàêúâòî è äà å ïîâîä áåç ïèñìåíîòî ñúãëàñèå íà Dir.bg
Çà Çàáåëåæêè, êîìåíòàðè è ïðåäëîæåíèÿ ïîëçâàéòå ôîðìàòà çà Îáðàòíà âðúçêà | Ìîáèëíà âåðñèÿ | Ïîòðåáèòåëñêî ñïîðàçóìåíèå
© 2006-2024 Dir.bg Âñè÷êè ïðàâà çàïàçåíè.